[Cuzco] [Le trek inca et le Machu Picchu] [Le train local]
Cuzco
Cuzco – Pérou
Après le lac Titicaca, je rejoignais Cuzco par le train. Un train qui secoue bien et aux mouvements plutôt chaotiques. Puis, arrêt surprise en plein milieu de l’Altiplano: la locomotive était tombée en panne. 6 heures d’attente pour qu’une autre loco arrive. En tout, ce furent 17 heures de trajet pour moins de 400 km !
Je passais plusieurs journées a Cuzco et dans les environs pour visiter les anciens temples et forteresses incas. De par son mélange des styles incas et coloniaux, Cuzco est une superbe et agréable ville où il fait bon flâner (malgré la forte affluence touristique). Et j’étais toujours en admiration pour les murs incas aux pierres si finement ajustées, et qui ont su résister aux conquistadores, au temps, et aux tremblements de terre.
Le trek inca et le Machu Picchu
J’étais principalement revenu ici pour faire le chemin inca: 3 jours de randonnée pour atteindre le Machu Picchu. Les chemins étaient superbes: dallés et en escaliers au milieu d’une végétation luxuriante. Il y avait quelques ruines. Il était difficile d’imaginer comment les incas avaient pu construire ces chemins jusqu’à même creuser des tunnels dans le rocher.
Le dernier jour, c’était le lever de soleil sur le Machu Picchu. J’ai pu grimper au sommet vertigineux du Huayna Picchu (montagne qui surplombe le Machu Picchu): j’avais de la chance car c’était son premier jour d’ouverture après 11 mois de fermeture suite à un incendie ! Je me rendais ensuite au Temple de la Lune. Chemin faisant, je croisais plusieurs équipes de TV qui m’apprenaient que c’était l’inauguration de ce nouveau site. J’étais, parait-il, le premier touriste à visiter ce site: j’étais alors interviewé par une télévision péruvienne (chaîne 9) !
Le train local
Arrivé bien tard a la gare, je n’avais plus le choix que de rentrer par le train local en 2nde classe. Ce fut une cohue inimaginable; les gens montaient aux wagons et s’accrochaient à ce qu’ils pouvaient pendant que le train se positionnait en gare… Avec tout ce monde, mon sac à dos, inutile de dire que j’étais l’un des derniers à monter.
A peine entré, je sentais une main qui me faisait déjà les poches! Je prenais la main du pickpocket en lui demandant ce qu’elle faisait là: cela l’a bien fait rigolé! J’étais bien content d’avoir vidé mes poches au préalable, et d’avoir mon sac à dos enveloppé dans un sac à pommes de terre.
Entre ceux qui jouaient de la flûte de pan, ceux ravagés par l’alcool, et ceux essayant de vendre des boissons et des gâteaux, il y avait de l’ambiance… Je descendais au bout de 2h30 a Ollantaytambo. C’était la fête du village, et malgré la fatigue, j’allais y faire un tour et déguster la chicha locale.
⇒ Suite du voyage et du récit: Le nord du Pérou