Le lac Titicaca

Lac Titicaca depuis Isla del Sol (Bolivie)
Lac Titicaca
Isla del Sol – Bolivie

[Isla del Sol] [Puno et les île Uros] [L’île de Taquile]

Isla del Sol

Le lac Titicaca depuis Copacabana (Bolivie)
Le lac Titicaca
Copacabana – Bolivie

Après le bassin amazonien, je passais quelques jours à La Paz. J’apprécie vraiment cette ville et je repartais dans les marchés. Mais je devais me réhabituer à l’altitude, au froid sec et aux grandes foules. J’étais étonné de croiser autant de touristes. Je compris alors que l’été européen avait commencé.
Je me dirigeais ensuite vers le lac Titicaca pour commencer par le côté bolivien avec Copacabana et la Isla del Sol. L’eau y est d’une pureté incroyable, et d’un bleu quasi marin. Malgré les 4000m d’altitude, il ne manquait que l’odeur saline pour se croire au bord de la mer. Isla del Sol est une superbe île aux formes étranges; elle correspond aussi à l’origine mythologique des incas.

Puno et les îles Uros

Les îles Uros (Pérou)
Les îles Uros – Pérou

Je quittais avec tristesse la Bolivie qui m’avait tant plu pour arriver au Pérou. Ce fut d’abord par la sale et triste ville de Puno. Le tout-à-l’égout dans le lac permet une croissance exceptionnelle des lentilles d’eau, et les oiseaux peuvent même marcher sur le lac Titicaca ! Après un rapide arrêt aux mèga-touristiques îles artificielles Uros (amas de roseaux flottants), j’arrivais à l’île de Taquile.

L’île de Taquile

Hommes de l'île Taquile (Pérou)
Hommes de l’île Taquile – Pérou

La, c’est un véritable voyage dans le temps car il n’y a ni route, ni voiture, ni vélo, ni électricité, ni chien, ni police, ni hôtel, … Les habitants ont développé et conservé leur propre style de vie, et ils n’ont accepté le tourisme que sous le principe de la collectivité. L’unique moyen d’y passer la nuit est de dormir chez l’habitant. Je logeais sur les hauteurs de l’île dans une maison rudimentaire: murs en adobe, sol en terre battue et un matelas constitué de roseaux séchés. La famille étaite charmante mais la communication était un peu difficile: on n’y parle plus Quechua qu’espagnol.
Toute l’île a été refaçonnée en terrasses. Les chemins et les champs entretenus sont bordés de murets en pierres, et il n’y a aucune ordure ! Difficile de se croire au Pérou ! Ce sont les hommes qui tricotent tout en marchant ou discutant; ils portent un long bonnet: rouge pour les mariés, rouge et blanc pour les célibataires.

 

      Suite du voyage et du récit: Cuzco et le Machu Picchu