Introduction

J’ai tenté par ce récit de vous raconter mon voyage. C’est un récit personnel où j’ai essayé d’exprimer ce que j’avais fait, où je suis allé, ce qui m’a plu ou déplu, ce que j’ai ressenti, …

Certaines personnes n’ont certainement pas la même opinion que la mienne. Mais, cela représente ma vision de l’Amérique Latine, celle que j’ai acquise au terme de ces 13 mois.

Naissance du projet

Je crois que l’idée d’un tel voyage existait en moi depuis très longtemps. Une région du monde m’attirait tout particulièrement: l’Amérique Latine pour ses civilisations précolombiennes (aztèques, mayas, incas, …) et l’Antarctique pour ses paysages glacés et ses manchots. Le pas difficile fut d’être persuadé que ce rêve était réalisable. Pendant mon service militaire (en tant que coopérant au Japon), suite à une très courte semaine de vacances au Mexique (Mexico et la péninsule du Yucatan), j’ai pris la décision: l’année prochaine, je pars voir l’Antarctique ! Je ne me suis posé aucune question sur les éventuelles difficultés. Peu à peu, le puzzle se complétait et j’ajoutais les destinations: l’île de Pâques, les territoires incas et mayas, … Le projet était mis en place: j’arriverai à Ushuaia pour me rendre dans la région Antarctique et je me donnais le Mexique comme but final.

Préparation du voyage

Je prolongeais mon séjour au Japon par six mois de plus dans la même entreprise. J’arrêtais de travailler le 31 octobre pour quitter le Japon le 11 novembre. Ces dix derniers jours me permirent de rassembler tout le matériel nécessaire: sac à dos, tente, sac de couchage, chaussures, trousse médicale, …Comme guide de route, je faisais confiance au Lonely Planet. Je partais avec le South America on a Shoestring (toute l’Amérique du Sud en plus de 1000 pages) et le Trekking in the Patagonian Andes.

Aspects du voyage

Je voulais partir avec le moins de contraintes possibles.
Ainsi, l’une des choses primordiales fut de partir avec un aller simple. C’était arriver au bout de l’Amérique du Sud et avoir tout l’espace et tout le temps devant soi… Ne pas avoir de compte à rebours et de chemin fixé, juste un horizon, … Je cherchais la GRANDE LIBERTE. Et j’allais la rencontrer.
Ce fut peut-être aussi l’une des raisons de partir seul. D’une part, personne (même mon amie) ne voulait vraiment partir aussi longtemps dans ces contrées (surtout sans date de retour). D’autre part, en partant seul, j’étais certain de réaliser le voyage que je souhaitais.
Je voulais partir en backpacker, avec le sac à dos et utiliser les moyens locaux (bus, train, parfois auto-stop, …) et surtout faire appel le moins possible aux agences de voyage. Cela me permettrait de rencontrer les gens du pays, de voir la vie locale et de dépenser moins d’argent.
 
      Début du voyage et du récit: Ushuaia et la Terre de Feu