L’Equateur

La ligne de l'Equateur (Equateur)
La ligne de l’Equateur – Equateur

[Le haut plateau] [Otovalo et Saquisili] [Quito]

Le haut plateau

Traversée de marché en train (Equateur)
Traversée de marché en train – Equateur

Je n’arrivais pas à venir à bout de cette grosse fatigue et de ces problèmes intestinaux. Arrivé à Cuenca, je me rendais à l’hôpital, et après examens, j’appris que j’avais attrapé une dysenterie amibienne !
Je n’eus pas beaucoup de chance pour la météo en ayant soit de la pluie soit un ciel couvert de gros nuages sombres. En 6 jours dans la vallée des volcans, tous les volcans (Cotopaxi, Chimborazo, …) sont restés invisibles. Malgré ma forte motivation, la météo et ces problèmes de santé m’ont fait abandonner l’idée d’escalader un de ces volcans.
Pour quelques émotions, je prenais le touristique train de Riobamba jusqu’à Huigra. Enfin, “train” était un bien grand mot. C’était un autoferro: minibus bidouillé pour circuler sur des rails ! Ce fut un peu plus de 4 heures bien excitantes sur le toit de cet engin avec les cheveux au vent. De là-haut, c’était un point de vue privilégié pour observer la vie quotidienne rurale: les villages qui se réveillent, les gens partant aux champs, … jusqu’à même devoir se frayer un chemin à travers un marché local. Le périple se terminait par une descente de 1200m de dénivelée au lieu dit la “Narine du diable”: la tête penchée au-dessus des précipices avec en prime quelques zigzags et tunnels !!!

Otovalo et Saquisili

Cochons d'Inde au marché (Equateur)
Cochons d’Inde au marché – Equateur

Je me rendais à Quito pour d’abord réserver le bateau des Galápagos. Il me fallait attendre 8 jours avant le départ du prochain bateau permettant d’observer des manchots. Pour patienter, je faisais quelques marchés. Otovalo est LE marché touristique: c’est ici qu’affluent tous les groupes de touristes avides de souvenirs. Il est vrai que le choix des textiles et des lainages est impressionnant, et que les prix sont bien bas.
Je préférais Saquisili qui est un vrai marché destiné aux locaux. On y achète de tout, même des cochons d’Inde: ce serait l’un des plats les plus raffinés mais je n’étais pas tenté. Une fois cuit, avec ses 2 longues dents de rongeur, cela ressemble à un gros rat !
Le choc fut l’abattoir et le marché à la viande, de quoi devenir végétarien en Equateur: j’avais les pieds dans le sang, les os et les têtes étaient débités à la hache, les chiens traînaient, la viande était laissée au soleil, … et des pis de vache et autres morceaux non reconnaissables en vente.

Quito

Pour le reste de l’Equateur, j’ai plutôt été déçu. Par rapport à la Bolivie (ou même le Pérou), cela m’apparaissait bien fade. C’est nettement moins coloré que l’Altiplano. Pour les paysages, ce sont de hauts volcans qui s’obstinaient à se cacher derrière les nuages, et aussi de larges prairies vertes avec des vaches (est-ce bien dépaysant ?). Et pourtant, nombreux sont les touristes “emballés” par ce pays. La plupart se limite au quartier gringo de Quito. Installé dans le nouveau Quito, ce quartier est bien propre et il ne comprend que des hôtels, des restaurants internationaux, des bars, des boîtes de nuit, des cyber-cafés, des agences de voyage et des magasins de souvenirs. En un mot, c’est méga-touristique, et avec une vie nocturne agitée et des prix ridicules, de nombreux voyageurs viennent passer quelques mois dans cet univers clos et aseptisé pour revenir dans leur pays, enchantés par “cette Amérique du Sud”. Il est toutefois vrai que je ne me suis pas rendu ni sur la côte ni dans le bassin amazonien équatorien.

 

      Suite du voyage et du récit: L’archipel des Galápagos